Orkney viendrait du mot islandais signifiant « île aux phoques ». Les Orcades forment un archipel de 70 îles dont seulement 20 sont inhabitées. Leurs 3 activités principales sont : l’agriculture, le tourisme et la pêche.
Avant notre départ je souhaitais vivement les visiter mais mes recherches ne m’ont pas permis de trouver de bonne combinaison pour nous y rendre (maison trop loin, départs trop tôt…). Jusqu’à ce que je tombe sur un dépliant proposant différentes excursions à la journée dont une avec départ à 10h30 (il nous faut 1h30 pour aller jusqu’à John O’Groats). L’excursion était réservée pour le lendemain.
La traversée se fait en 40 min environ, où ma puce a passé son temps à scruter l’horizon à la recherche des phoques et des macareux. En vain. A notre arrivée, des cars nous attendaient, notre chauffeur et guide était fort sympathique, il nous racontant l’Histoire et les histoires de ses îles.
Le 1er arrêt s’est fait à Kirckwall, ville principale de Mainland, l’île la plus importante fondée au début du 11ème siècle. Son nom norvégien signifie « l’église de la baie ». Nous y avons d’ailleurs visité la cathédrale Saint Magnus. Monument de style roman et gothique primitif, elle a été fondée en 1137 et est dédiée à Magnus dont elle garde les ossements.
C’est tout ce que l’on a pu voir puisque nous ne restions qu’1h… Et nous sommes partis pour Skara Brae. Les îles majeures gravitent autour de Scapa Flow qui servit de mouillage à la Royal Navy dès l’époque napoléonienne et surtout pendant les 2 Guerres Mondiales. Sur les 52 navires sabordés par les Allemands, 8 épaves se trouvent toujours au fond de la baie (idéal pour les plongeurs). Le métal des navires repêchés ont été vendus… aux Allemands (sont forts ces Britanniques).
Skara Brae est un site néolithique datant de 3200 avant J-C (plus ancien que Stonehedge et les pyramides de Gizeh). C’est l’un des mieux conservés parce qu’il est resté enfoui dans les dunes jusqu’à ce qu’une tempête ne révèle son existence en 1850.
Le musée est payant (en plus de l’excursion, le monsieur aux caisses a très gentiment « oublié » de faire payer l’entrée de notre puce). Un film puis une pièce avec des objets expliquent la période néolithique, puis nous pénétrons dans la reconstitution d’une maison d’époque, où nous pouvons réellement imaginer et se mettre en situation. Une petite marche nous amène au site en lui-même tout près de la mer. On découvre que les habitations sont reliées entre elles par des passages couverts pour se protéger des intempéries, qu’il y a un atelier, une place… Magique !
Le billet nous donnait accès à la visite de Skaill House, la maison du 1er découvreur du site en 1850. Totalement en décalage avec l’atmosphère néolithique du site, la maison est comme restée figée au début du 20ème siècle. Que cette salle-de-bain est…. rose !!!!!
Le car nous amène ensuite à Ring of Brodgar. A l’origine il y avait 60 mégalithes répartis sur un cercle de 103 m de diamètre construit entre 3300 et 2600 avant J-C. Aujourd’hui il ne reste que 27 pierres érigées. Dommage qu’il y ait autant de monde, je trouve que cela empêche d’apprécier le lieu.
Notre périple s’est terminé, nous sommes retournés sur le bateau nous ramenant à John O’Groats, et ma puce a vu sa patience récompensée puisqu’une dame est venue la chercher pour lui montrer les phoques ! (désolée pour la qualité plus que médiocre des photos mais je n’ai eu le temps que de dégainer mon téléphone).
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