Le Musée National des Azulejos présente des azulejos de la 2nde moitié du 15ème siècle à nos jours. L’art des azulejos est un art omniprésent au Portugal, on le retrouve aussi bien dans les maisons que sur leurs façades, sur le sol, etc…
Le musée se tient dans l’ancien couvent de Madre da Deus, fondé en 1509.
Le mot azulejo désigne tous les carreaux de faïence. Il vient du mot al zulaicha qui signifie pierre polie.
Le musée
Le musée se visite sur 3 niveaux :
le rez-de-chaussée
le 1er étage
le 2ème étage
Le rez-de-chaussée
Sont présentés des azulejos du 15e au 17e siècle. On y apprend quelles sont les matières premières utilisées, mais aussi la cuisson, les découpes, les motifs, etc… Egalement qu’ils ont représenté plusieurs scènes telles que la guerre, la chasse, les portraits, les végétaux, le monde marin, les animaux, les légendes ou la religion.
On peut déambuler dans 2 cloîtres qui datent de la construction du couvent et admirer l’église richement décorée datant du 18ème siècle.
Le 1er étage
Là sont présentés des azulejos du 18ème au 20ème siècle. De style baroque au contemporain en passant par l’art nouveau et l’art déco.
Le haut-chœur et la balustrade nous donne un autre point de vue de l’église. Ils sont précédés par la chapelle Saint-Antoine où une crèche majestueuse est dévoilée.
Une des pièces annexes présente une exposition temporaire de carreaux de faïence.
Au 2ème étage
C’est l’apothéose du musée ! Un immense panneau d’azulejos se déploie, montrant Lisbonne en 1735. Il mesure 22 m de long sur 1,15 m de large.
Ce panneau nous révèle le passé religieux et maritime de Lisbonne.
Nous avions vu ce musée Mister Freeze et moi il y a très longtemps (il me semble presque au début de notre rencontre). Il est toujours aussi beau. Même si Miss Ratatouille a apprécié la visite, un parcours plus ludique pour enfant serait la bienvenue à mon avis.
Tarifs
0 – 12 ans = gratuit / 13-64 ans = 5€ / +65 ans = 2,50€
Les revenus du tabac et certaines subventions du gouvernement de Macao financèrent la construction d’une nouvelle frégate en 1824 : la fragate Don Fernando II e Gloria.
Frégate, pont-batterie et pont
En tant que frégate, le navire a été conçu pour être équipé de 50 pièces de canons :
28 sur le pont-batterie
22 sur le pont
A cours de sa vie opérationnelle, ce navire n’a jamais eu à engager de combat.
A l’époque, les voyages entre le Portugal et les colonies africaines ou indiennes se faisaient pendant 3 à 6 mois sans escale. Son voyage inaugural de Goa à Lisbonne a eu lieu en 1845.
Jusqu’à son dernier voyage en 1878, le navire parcouru l’équivalent de 5 tours du monde du Portugal en Inde, au Mozambique ou en Angola. Il a transporté des troupes et des colons ou exilés.
Infirmerie, cabine du chirurgien, dortoir des passagers, dortoir des matelots
De 1865 à 1938, le navire a été une école d’artillerie navale. En 1947, il deviendra une école pour garçons orphelins ou défavorisés. En 1963, il y eut un grand incendie qui détruisit une grande partie de la frégate et finit en partie immergé dans le Tage.
Il faut attendre 1992 pour voir que sa restauration (reconstruction) démarre, le gouvernement du moment considérant la fragata Don Frenando II e Gloria d’intérêt culturel. Elle fut inaugurée et ouverte au public lors de l’exposition universelle de 1998.
Elle est 4ème plus ancienne frégate de guerre au monde.
Pharmacie, réfectoire, mess des officiers, charpentier (cale)
Caractéristiques
taille = 83,4 m de long
poids = 1849,16 tonnes
de 145 à 379 personnes à bord
4 étages :
pont (manœuvres et manutention)
pont-batterie (artillerie, cabine du commandant, stockage des animaux)
faux-pont (cabines et mess des officiers, réfectoire, dortoir)
cale et soute (cargaison, eau, poudre, denrées alimentaires)
Le navire est très bien entretenu et on s’imagine sans peine la vie de l’équipage à bord. Je me suis même surprise à penser aux films hollywoodiens comme Master & Commander. Nous avons tous les 3 réellement apprécié notre visite et je suis même étonnée que nous ne l’ayons pas faite plus tôt…
Tarifs
0-3 ans = gratuit / 4-12 ans = 2€ / 13-64 ans = 4€ / +65 ans = 2€
Cristo Rei
Aussi appelé Sanctuaire du Christ-Roi, il surplombe le pont du 25-avril et fait face à Lisbonne.
Après un voyage à Rio, le patriarche de Lisbonne décide de construire sa version du Christ Rédempteur en 1936. Il faut attendre le 18 décembre 1949 pour que la première pierre soit posée sur la commune d’Almada. La statue sera inaugurée le 17 mars 1959.
En chiffre
pied d’estale = 82 m de haut
statue = 28 m de haut
poids = 40 000 tonnes
envergure des bras = 28 m de long
Pont du 25-avril
Le sanctuaire du Cristo-Rei est impressionnant par les dimensions spectaculaires de la statue mais aussi pour sa vue imprenable sur l’estuaire du Tage, de Lisbonne et du pont du 25-avril.
Vue du pont du 25-avril et de Lisbonne avec en détails : tour le Belem, château Saint-Jorge et la place du Commerce
Inspiré du Bay Bridge (entre San Francisco et Oakland), du Golden Gate Bridge (San Francisco) et du Forth Bridge (Edimbourg), le pont est inauguré le 6 août 1966. Il est appelé pont Salazar du nom du dictateur qui en est le commanditaire. Après la Révolution des Œillets, il fut renommé pont du 25-avril en commémoration du jour de la révolution portugaise.
En chiffres
1012,88 m de long
70 m de hauteur au plus haut
les piliers culminent à 190,47 m au-dessus du Tage
Nous ne sommes pas montés, déjà parce qu’il y avait pas mal de vent et surtout parce que c’était fermé. Comme à chaque fois, la vue est à couper le souffle. On ne s’en lasse jamais de cette vue. Miss Ratatouille grandit et l’apprécie de plus en plus, elle arrive même à reconnaître quelques monuments.
Nous pouvons y voir divers espèces et spécimens d’eau douce, salée ou saumâtre. Toutefois, c’est la faune des côtes portugaises qui est mise à l’honneur.
Bien sûr Dory était présente, nous avons même rencontré Marin et Némo !
L’eau douce
Bien qu’ils ne représentent qu’une infime partie de la totalité de l’eau sur Terre, les habitats d’eau douce abritent tout de même près de 41% des poissons existants.
La faune portugaise
Entre ses 800 km de côtes, les archipels de Madère et des Açores, la faune marine portugaise est connue pour sa diversité. C’est d’ailleurs l’une des plus grandes ressources du pays. Ici, on la retrouve dans pas moins de 37 aquariums de 600 à 25 000 L.
La faune marine tropicale
On y retrouve principalement des coraux et des écosystèmes très colorés et variés.
Le musée
Le roi Dom Carlos Ier exposa ses spécimens zoologiques dans une des salles en 1898. Le musée se créa au fil des années et s’enrichie au fur et à mesure des recherches et découvertes du roi.
Dans ce domaine, il est considéré par beaucoup comme l’un des pionniers mondiaux, ayant laissé une œuvre de reconnaissance internationale. C’est pourquoi il est aussi appelé : le Père de l’océanographie portugaise. Qui plus est, sa devise était Connaître et faire connaître.
La collection privée du roi fut léguée à la Ligue Navale Portugaise en 1910 lors de sa mort. La première exposition permanente du Musée de l’Aquarium Vasco de Gama fut organisée en 1913. Après un agrandissement, la collection rejoint définitivement le musée actuel en 1935. Elle regroupe pas moins de 2200 espèces, plusieurs instruments scientifiques de l’époque et plus de 600 livres, illustrations et manuscrits.
Le musée a donné naissance à un laboratoire de taxidermie où sont formés des préparateurs et des taxidermistes nationaux comme internationaux. L’Aquarium Vasco de Gama est devenu une référence dans ce domaine.
Il ne faut pas le comparer à l’Océanorium de Lisbonne. Les deux, même s’il s’agit du monde marin, ne parlent pas de la même chose. Ici, c’est plus local, national, le pays est vraiment mis en avant et est surtout historique puisqu’initié par l’avant-dernier roi du Portugal.
A taille humaine et bien agencé, la visite est sympathique mais pas indispensable.
Tarifs
0-3 ans = gratuit / 4-12 ans = 2,50€ / 13-64 ans = 5€ / +65 ans = 2,50€
Nous avions projeté de partir aux Etats-Unis, à Denver exactement. Mais 3 semaines avant le départ, je me suis résolue à annuler le voyage puisque le Président Joe Biden n’avait toujours pas ouvert ses frontières aux touristes européens. Nous espérons vivement y aller l’année prochaine.
Après moults réflexions, nous avons décidés de partir au Portugal dans la famille de Mister Freeze.
Dans un style manuélin et roccoco, le palais d’été de Queluz fut construit en 1747. Les travaux s’interrompirent lors du tremblement de terre de 1755, pour reprendre en 1758. Cette interruption influença d’ailleurs l’architecte.
Le prince régent et son épouse s’y installent en 1794 après l’incendie du palais d’Ajuda, palais royal en titre.
Il fallut du reste y ajouter un étage pour loger les 9 enfants du Roi et de la Reine.
1807 annonce l’arrivée des troupes de Napoléon au Portugal. Ceci précipita le départ de la famille royale au Brésil. La Cour revint en 1821 mais pour peu de temps.
C’est depuis 1934 que le palais est ouvert au publique suite à un énorme incendie qui demanda une importante restauration. Le palais de Queluz est souvent qualifié de Versailles portugais, même s’il est beaucoup plus petit.
L’une des ailes du palais accueille désormais les Chefs d’Etats étrangers lors des visites officielles.
Sala de Mangas, sala dos Embaixadores et les jardins
Les différentes salles du palais de Queluz
Sala de Mangas
Les azulejos polychromes montrent l’étendue des colonies portugaises à travers le monde. Seule salle à avoir survécu à l’incendie de 1934. Cette salle est superbe de part ces couleurs typiques portugaises mais originales parce qu’on y trouve du jaune et du violet en plus. C’est une pièce où l’on se sent bien parce que pas écrasé par le rococo.
Sala dos Embaixadores
Dessinée en 1757, elle est appelée Salle du trône ou Hall des miroirs. Elle en impose ! Avec tous ces miroirs, ces fauteuils imposants et ce carrelage en damier noir et blanc.
Salle du bal, la chapelle, chambres de reines et salle à manger
La chapelle
La religion avait une place prépondérante sous le règne de Maria Ière. La chapelle fut la première pièce à être finie et fut consacrée en 1752. Assez sombre, les dorures sont cependant très bien mises en valeur.
Le boudoir de la Reine
Le motif en grillage sur le plafond se reflète dans le dessin sur le sol marqueté. On se croirait dans une pergola. Elle est richement décorée et très féminine.
Salle du bal, Athéna gardienne des jardins et salle des Embassadeurs
La chambre du Roi
De forme carrée, elle donne l’impression d’être circulaire. Entre les colonnes, qui soutiennent le plafond en forme de dôme, se trouvent des cartouches peintes de scènes tirées de Don Quichotte. La chambre est assez sombre, ce qui donne une atmosphère mystérieuse mais très masculine à la pièce.
Les jardins
La particularité est ces murs de plus de 100m de long qui longent le canal d’inspiration flamande. En effet, ils sont décorés de panneaux d’azulejos représentant des paysages marins. Les jardins sont très propres et les statues d’une blancheur immaculée. La promenade est très agréable.
La chambre du Roi, le boudoir de la Reine et les jardins
Oui nous avons visité un palais royal le jour de la Fête Nationale française ! (ouais on a l’âme rebelle dans la famille lol). Miss Ratatouille a forcément apprécié le bleu de la façade. Je vous partage quelques-unes de ses photos (ainsi que sa passion pour les lustres).
Nous étions seuls dans le palais, appréciable mais triste et déroutant. Allons-nous retrouver un semblant de vie normale un jour ?
Tarifs
-6 ans = gratuit / 6-17 ans = 8,50€ / 18-64 ans = 10€ / +65 ans = 8,50€, remise si l’on prend les billets en ligne.
Comme l’année passée, nous découvrons une nouvelle ville portugaise : Evora.
Capitale de la région de l’Alentejo, la ville d’Evora est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986. Située à environ 120 km de Lisbonne, Evora offre le calme et le charme d’une ville provinciale. Chaque période historique a apporté sa pierre (c’est le cas de le dire) : du Néolithique au 18ème siècle.
Cromlech d’Os Almendres
En 1960, un monument préhistorique (« Cromlech ») est découvert. Près d’une centaine de « menhirs » aux dimensions et aux formes variées sont placés dans une formation semi-elliptique selon un axe Est-Ouest. Les recherches durant les années 70 et 90 ont confirmé que l’installation des pierres a été faite entre les 6ème et 4ème millénaires avant J-C durant la période mégalithique très active dans la région de l’Alentejo.
Au bout de 4km de route très cabossée (4×4 et SUV sont les bienvenus), la singularité du site s’offre à nous. Actuellement 92 pierres sont encore visibles, 92 pierres qui ont traversé l’Histoire.
Miss Ratatouille, qui a récemment été au parc Astérix, a tout de suite fait l’amalgame avec les menhirs d’Obélix… (au secours !). Elle a cependant tenté de retrouver les gravures sur les pierres, sans succès (et donc elle n’a pas aimé…).
Comme pour Skara Brae dans les Orcades en Ecosse, je me sens très petite devant de tels sites et une grande humilité m’envahit. Le site portugais (entre -5000 et -3000) est plus ancien que l’écossais (-3200) et même que Stonehendge (entre -2800 et -1100).
Près du village de Guadalupe, avant Evora / ouvert tout le temps
Gratuit
Sé Catedral de Evora
De son véritable nom Cathédrale Basilique de Notre-Dame-de-l’Assomption, elle est construite en 1186, consacrée en 1204 et achevée en 1250. Son clocher en forme de pomme-de-pin est visible depuis des kilomètres à la ronde. Elle traduit la transition entre les architectures romanes et gothiques.
Plusieurs combinaisons de tickets d’entrée sont possibles :
1,50€ la cathédrale seule
2,50€ la cathédrale + le cloître
3,50€ la cathédrale + le cloître + la tour
4,50€ la cathédrale + le cloître + la tour + musée des Arts Sacrés
Nous avons choisi la formule à 3,50€ parce que nous voulions faire le musée d’Evora et que nous ne voulions pas accabler Miss Ratatouille.
La Tour
La visite commence par la tour. Nous sommes d’abord montés sur la terrasse panoramique. Là, une vue à 360° où l’on voyait loin tellement le ciel était dégagé (initialement nous devions aller à Sintra mais le temps était très nuageux avec à peine 20°C. 32°C aujourd’hui à Evora contre 39°C la semaine prochaine, notre choix ne s’est pas fait attendre). Le clocher est étonnant avec sa forme en pomme-de-pin.
Au premier niveau, se trouve le haut chœur de style manuélin. L’énorme chandelier en chêne date de 1562. Vue plongeante sur la nef centrale, superbe.
Le cloître
Nous poursuivons ensuite par le cloître. Construit en 1325 dans un style gothique, il est très sobre et épuré. Les 4 angles présentent des statues d’Apôtres.
C’est un endroit que j’aime beaucoup en général. C’est calme, paisible, un moment d’introspection.
L’intérieur de la cathédrale
Il est divisé en 3 grandes nefs. La nef principale est la plus haute, on peut y voir un autel à la gloire de Notre-Dame-de-l’ange (Senhora do O) en bois doré finement sculpté, ainsi que l’orgue qui date de 1562.
Tout au bout de la nef centrale, se trouve la chapelle majeure en marbre rose et bleu et date du 18ème siècle (ils ont détruit la gothique pour faire celle-ci).
Le mélange des courants artistiques et des matériaux est surprenant, quelque peu confus. Certaines parties des nefs ont été un peu trop restaurées et cela se voit, dommage.
Dans le centre historique, tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h30 (de 9h à 16h50 entre juillet et septembre)
Tarifs adultes ci-dessus / gratuit moins de 12 ans
Le temple romain
Dédié à Diane, il date de la 1ère moitié du 1er siècle après J-C. Il est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. On doit son très état de conservation au fait qu’il ait été incrusté à une tour du Château d’Evora durant le Moyen-Age et seulement dégagé au 19ème siècle.
Je n’ai jamais été à Rome ou en Grèce, c’est la 1ère fois que je me suis retrouvée face à un édifice de cette période. J’étais fascinée et stupéfaite que cela soit encore debout et avec quelle finesse il pouvait être décoré. Il est, en plus, très photogénique.
Dans le centre historique / ouvert tout le temps
Gratuit
Musée d’Evora
Totalement refait en 2009 (mais datant de 1915), le musée présente un espace de collections permanentes (du Néolithique au Contemporain) ainsi qu’un espace d’expositions temporaires.
On n’imagine pas, en y entrant, le dédale de pièces que le musée peut contenir. Ce que je leur reproche c’est un manque de cohérence entre chaque pièces (on commence au 16ème siècle, puis à l’époque romaine, puis au 15ème siècle pour finir par le Néolithique en passant par des peintures des années 60-80).
En revanche ils ont de très belles peintures de peintres Flamands et des vestiges archéologiques. Le musée est très bien éclairé, les salles permettent d’apprécier les œuvres.
Dans le centre historique, à côté de la cathédrale / tous les jours de 10h à 18h (9h30 à 17h30 de novembre à mars)
Tarifs : 3€ adultes / gratuit moins de 14 ans
L’université
La fondation de l’Université de Evora remonte au 16ème siècle pour abriter une communauté de jésuites séminaristes. Le 1er cours a été donné le 28 août 1553 dans le Cloître qui est à l’origine du Colegio do Espirito Santo. Le 15 avril 1559 est la date qui a été retenue comme la naissance de la 2nde université du Portugal (d’après une bulle papale). Fermée en 1759 par le Marquis de Pombal, elle ne rouvrira qu’en 1973 comme université publique. Sa devise est tirée de vers du poète Luis de Camoes : « Honesto estudo com longa experiência misturado » (honnête étude avec longue expérience).
Très très belle université, nous avons tous les 3 beaucoup aimés, surtout Mister Freeze. Miss Ratatouille ne comprenait pas trop le terme d’étudiants, elle disait, en voyant le réfectoire : « ah, mais c’est là que les enfants mangent ? ». Nous nous sommes donc lancés dans l’explication de l’après primaire, puis l’après collège, puis l’après lycée… « ah bon tout ça ?!? Et moi ? Je serai une étudiante aussi un jour ? » Nous l’espérons mon cœur, nous l’espérons.
Tout autour du cloître, s’ouvrent diverses salles de cours toutes dotées de chaires et décorées d’azulejos illustrant la matière enseignée. Au centre, la salle des actes, où l’on remet les diplômes, est assez solennelle et elle aussi décorée d’azulejos.
Puis l’on continue dans les étages qui servaient de dortoirs aux jésuites, et qui sont désormais les salles des professeurs. Une petite chapelle joliment sculptée et une bibliothèque très belle sont présentes.
Je n’ai pas fait de photos de la bibliothèque parce qu’elle était occupée par des étudiants en plein travail. En fait, passé le cloître, j’ai eu le sentiment d’intrusion et de ne pas y avoir ma place. La dame de la boutique nous a expliqué que les élèves étaient en vacances, mais que l’université n’était pas fermée pour autant. En effet, différents cours en petit comité, ateliers, conférences etc… se tenaient tout l’été. Elle vaut malgré tout le coup d’être visitée.
Petite anecdote : mon père faisant collection de boîtes à pilules, Miss Ratatouille a voulu lui en trouver une. N’en voyant pas, Mister Freeze demande à la dame qui nous répond qu’il n’y en a pas mais que c’est une bonne idée qu’elle va suggérer parce qu’il y a des cours de pharmacologie. Donc si vous trouvez des boîtes à pilules lors de votre prochain voyage, pensez à nous 😉
Tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 9h à 20h (10h à 19h30 en été)