Londres 2023 #1 – Préparation

J’avais envie de marquer le coup pour les 11 ans de Héloïse. J’ai donc pensé à un séjour entre mère et fille. Cela faisait longtemps qu’elle nous parlait de son envie d’aller à Londres. Nous devions d’ailleurs y aller en 2020 mais le Covid en a décidé autrement…

Un soir, lors du JT de France 2, nous avons vu un reportage à propos d’une exposition exceptionnelle sur Vermeer à Amsterdam. Héloïse était hypnotisée et m’a demandé d’aller la voir. J’ai regardé un peu le logement, le train, etc. mais je me suis souvenue que Rémi avait dit qu’il voulait y aller aussi. J’ai donc abandonné cette piste.

Lors d’une vente sur Veepee, je suis tombée sur des prix intéressants pour Londres et dont un hôtel près de la gare de St-Pancras. Ni une ni deux, j’ai réservé hôtel et Eurostar du 2 au 4 mai. Très satisfaite de moi, je me suis alors rendue compte que c’était quelques jours avant le couronnement du roi Charles III ! Bon, tant pis, il y aurait sûrement du monde mais les rues allaient être joliment décorées, cela compenserait.

Me voilà donc partie dans la préparation de ce séjour que j’espère inoubliable.

L’Eurostar

La dernière fois que j’ai pris l’Eurostar, c’était il y a 13 ans avec Rémi et des amis. C’est plutôt pratique puisqu’on arrive directement dans Londres.

En revanche, la différence entre Gare du Nord et St-Pancras est saisissante. L’arrivée à Londres est nettement plus agréable et accueillante qu’à Paris : c’est propre, clair, on a de l’espace. Bref, les Anglais ont fait de gros efforts quand il en reste encore à faire par les Français.

Nous avons eu 2 trains différents à l’aller et au retour. Maintenant, tous les trains sont dotés de prises électriques françaises et anglaises (et sont au-dessous du siège pour les nouveaux trains). Néanmoins, les dossiers sont un peu raides et ça manque de poubelles au niveau des sièges.

L’hôtel

C’est donc sur Veepee que je l’ai trouvé : The California Hotel.

Situé 4-8 Belgrove St à Londres, il est dans une rue en face de St-Pancras. On ne peut pas mieux faire lorsque l’on arrive du train. Le check-in se fait très facilement (le comptoir est très original avec un amoncèlement de valises) et nous avons eu la chance de pouvoir nous installer tout de suite à notre arrivée à 10h30.

Les chambres ne sont pas grandes mais sincèrement, notre but n’était pas d’y rester toute la journée. C’était amplement suffisant pour son utilisation. En revanche, il y faisait une chaleur de dingue. Même en fermant le radiateur de la salle de bain, il faisait chaud et impossible d’ouvrir les fenêtres !

Pour le confort : lits très mous mais on y dort relativement bien (surtout quand on passe sa journée à arpenter Londres), bouilloire, tasses et verres, bouteilles d’eau, thé/café/sucre, télévision et WIFI.

J’avais pris les petits déjeuners également. Petits déjeuners anglais : boisson chaude, verre d’eau, viennoiserie maison (possibilité de salade de fruits) et « plat » chaud. Héloïse a pris une brioche maison avec du jambon et un œuf poché. Tandis que moi, j’ai pris une brioche maison avec saumon fumé et œufs brouillés. Très copieux mais surtout très bon. Nous ne nous attendions pas à ce que ce soit si consistant.

Héloïse m’a demandé de lui faire des petits déjeuners comme ça tous les matins. Sincèrement, je doute d’avoir le temps de lui faire des œufs pochés tous les matins, mais un œuf mollé au micro-ondes pourquoi pas…

Les transports et Revolut

Il y a 2 façons d’utiliser les transports en commun londoniens :

  • En achetant une carte de transports rechargeable à 5£
  • En utilisant votre carte bancaire si vous avez le système sans contact

C’est là qu’il est très intéressant de posséder la carte Revolut. En effet, cette carte (gratuite pour le 1er niveau) n’a aucun frais débité. Seul le taux de conversion est calculé. Ceci évite donc d’acheter la carte de transport et d’avoir l’accumulation de frais bancaires exorbitants (et une mauvaise surprise en rentrant de vacances…). Le gros avantage également, c’est que vous avez le solde mis à jour en temps réel ce qui permet d’anticiper quelques dérives de budget (ou de le réajuster). Cela fonctionne aussi bien dans le métro que dans le bus.

J’en ai entendu parlé grâce à une amie qui a l’habitude de voyager et j’ai ouvert un compte l’année dernière pour les Etats-Unis. Si vous souhaitez être parrainé, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien.

Par ailleurs, il faut savoir que les transports londoniens sont gratuits pour les enfants de moins de 11 ans. Il faut les faire passer avec nous. Ne pas passer par les portiques normaux mais passer par les portiques pour les handicapés et les poussettes.

Lorsque nous avons pris les transports la première fois, j’ai fait passé Héloïse avec moi. Elle est d’abord passée, puis j’ai voulu suivre mais les portes se sont refermées sur moi. Nous étions chacune d’un côté. Un membre du personnel s’est rendu compte de notre détresse (ma carte ne fonctionnait plus) et m’a ouvert et c’est là qu’il m’a expliqué le fonctionnement avec les enfants.

Pour les personnes à mobilité réduite, la quasi totalité du métro londonien est équipé d’escalators et il y a des espaces dédiés pour les fauteuils roulants. Petit détail qui n’en est pas un, le métro rappelle que tous les handicaps ne se voient pas. Il faut donc prêter attention aux personnes qui nous entourent et céder sa place.

Encore une fois, la France a encore des leçons à tirer de ses voisins Anglais.

Portugal 2021 – Museu Nacional dos Azulejos

Histoire

Le Musée National des Azulejos présente des azulejos de la 2nde moitié du 15ème siècle à nos jours. L’art des azulejos est un art omniprésent au Portugal, on le retrouve aussi bien dans les maisons que sur leurs façades, sur le sol, etc…

Le musée se tient dans l’ancien couvent de Madre da Deus, fondé en 1509.

Le mot azulejo désigne tous les carreaux de faïence. Il vient du mot al zulaicha qui signifie pierre polie.

Le musée

Le musée se visite sur 3 niveaux :

  • le rez-de-chaussée
  • le 1er étage
  • le 2ème étage

Le rez-de-chaussée

Azulejo

Sont présentés des azulejos du 15e au 17e siècle. On y apprend quelles sont les matières premières utilisées, mais aussi la cuisson, les découpes, les motifs, etc… Egalement qu’ils ont représenté plusieurs scènes telles que la guerre, la chasse, les portraits, les végétaux, le monde marin, les animaux, les légendes ou la religion.

On peut déambuler dans 2 cloîtres qui datent de la construction du couvent et admirer l’église richement décorée datant du 18ème siècle.

Azulejo

Le 1er étage

Là sont présentés des azulejos du 18ème au 20ème siècle. De style baroque au contemporain en passant par l’art nouveau et l’art déco.

Le haut-chœur et la balustrade nous donne un autre point de vue de l’église. Ils sont précédés par la chapelle Saint-Antoine où une crèche majestueuse est dévoilée.

Une des pièces annexes présente une exposition temporaire de carreaux de faïence.

Azulejo

Au 2ème étage

C’est l’apothéose du musée ! Un immense panneau d’azulejos se déploie, montrant Lisbonne en 1735. Il mesure 22 m de long sur 1,15 m de large.

Ce panneau nous révèle le passé religieux et maritime de Lisbonne.

Nous avions vu ce musée Mister Freeze et moi il y a très longtemps (il me semble presque au début de notre rencontre). Il est toujours aussi beau. Même si Miss Ratatouille a apprécié la visite, un parcours plus ludique pour enfant serait la bienvenue à mon avis.


Tarifs

0 – 12 ans = gratuit / 13-64 ans = 5€ / +65 ans = 2,50€

Portugal 2019 – Evora

Comme l’année passée, nous découvrons une nouvelle ville portugaise : Evora.

Capitale de la région de l’Alentejo, la ville d’Evora est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986. Située à environ 120 km de Lisbonne, Evora offre le calme et le charme d’une ville provinciale. Chaque période historique a apporté sa pierre (c’est le cas de le dire) : du Néolithique au 18ème siècle.

Cromlech d’Os Almendres

En 1960, un monument préhistorique (« Cromlech ») est découvert. Près d’une centaine de « menhirs » aux dimensions et aux formes variées sont placés dans une formation semi-elliptique selon un axe Est-Ouest. Les recherches durant les années 70 et 90 ont confirmé que l’installation des pierres a été faite entre les 6ème et 4ème millénaires avant J-C durant la période mégalithique très active dans la région de l’Alentejo.

Evora

Au bout de 4km de route très cabossée (4×4 et SUV sont les bienvenus), la singularité du site s’offre à nous. Actuellement 92 pierres sont encore visibles, 92 pierres qui ont traversé l’Histoire.

Miss Ratatouille, qui a récemment été au parc Astérix, a tout de suite fait l’amalgame avec les menhirs d’Obélix… (au secours !). Elle a cependant tenté de retrouver les gravures sur les pierres, sans succès (et donc elle n’a pas aimé…).

Comme pour Skara Brae dans les Orcades en Ecosse, je me sens très petite devant de tels sites et une grande humilité m’envahit. Le site portugais (entre -5000 et -3000) est plus ancien que l’écossais (-3200) et même que Stonehendge (entre -2800 et -1100).

Près du village de Guadalupe, avant Evora / ouvert tout le temps

Gratuit

Sé Catedral de Evora

De son véritable nom Cathédrale Basilique de Notre-Dame-de-l’Assomption, elle est construite en 1186, consacrée en 1204 et achevée en 1250. Son clocher en forme de pomme-de-pin est visible depuis des kilomètres à la ronde. Elle traduit la transition entre les architectures romanes et gothiques.

Evora

Plusieurs combinaisons de tickets d’entrée sont possibles :

  • 1,50€ la cathédrale seule
  • 2,50€ la cathédrale + le cloître
  • 3,50€ la cathédrale + le cloître + la tour
  • 4,50€ la cathédrale + le cloître + la tour + musée des Arts Sacrés

Nous avons choisi la formule à 3,50€ parce que nous voulions faire le musée d’Evora et que nous ne voulions pas accabler Miss Ratatouille.

La Tour

La visite commence par la tour. Nous sommes d’abord montés sur la terrasse panoramique. Là, une vue à 360° où l’on voyait loin tellement le ciel était dégagé (initialement nous devions aller à Sintra mais le temps était très nuageux avec à peine 20°C. 32°C aujourd’hui à Evora contre 39°C la semaine prochaine, notre choix ne s’est pas fait attendre). Le clocher est étonnant avec sa forme en pomme-de-pin.

Au premier niveau, se trouve le haut chœur de style manuélin. L’énorme chandelier en chêne date de 1562. Vue plongeante sur la nef centrale, superbe.

Le cloître

Nous poursuivons ensuite par le cloître. Construit en 1325 dans un style gothique, il est très sobre et épuré. Les 4 angles présentent des statues d’Apôtres.

C’est un endroit que j’aime beaucoup en général. C’est calme, paisible, un moment d’introspection.

L’intérieur de la cathédrale

Il est divisé en 3 grandes nefs. La nef principale est la plus haute, on peut y voir un autel à la gloire de Notre-Dame-de-l’ange (Senhora do O) en bois doré finement sculpté, ainsi que l’orgue qui date de 1562.

Tout au bout de la nef centrale, se trouve la chapelle majeure en marbre rose et bleu et date du 18ème siècle (ils ont détruit la gothique pour faire celle-ci).

Le mélange des courants artistiques et des matériaux est surprenant, quelque peu confus. Certaines parties des nefs ont été un peu trop restaurées et cela se voit, dommage.

Evora

Dans le centre historique, tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h30 (de 9h à 16h50 entre juillet et septembre)

Tarifs adultes ci-dessus / gratuit moins de 12 ans

Le temple romain

Dédié à Diane, il date de la 1ère moitié du 1er siècle après J-C. Il est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. On doit son très état de conservation au fait qu’il ait été incrusté à une tour du Château d’Evora durant le Moyen-Age et seulement dégagé au 19ème siècle.

Je n’ai jamais été à Rome ou en Grèce, c’est la 1ère fois que je me suis retrouvée face à un édifice de cette période. J’étais fascinée et stupéfaite que cela soit encore debout et avec quelle finesse il pouvait être décoré. Il est, en plus, très photogénique.

evora

Dans le centre historique / ouvert tout le temps

Gratuit

Musée d’Evora

Totalement refait en 2009 (mais datant de 1915), le musée présente un espace de collections permanentes (du Néolithique au Contemporain) ainsi qu’un espace d’expositions temporaires.

evora

On n’imagine pas, en y entrant, le dédale de pièces que le musée peut contenir. Ce que je leur reproche c’est un manque de cohérence entre chaque pièces (on commence au 16ème siècle, puis à l’époque romaine, puis au 15ème siècle pour finir par le Néolithique en passant par des peintures des années 60-80).

En revanche ils ont de très belles peintures de peintres Flamands et des vestiges archéologiques. Le musée est très bien éclairé, les salles permettent d’apprécier les œuvres.

evora

Dans le centre historique, à côté de la cathédrale / tous les jours de 10h à 18h (9h30 à 17h30 de novembre à mars)

Tarifs : 3€ adultes / gratuit moins de 14 ans

L’université

La fondation de l’Université de Evora remonte au 16ème siècle pour abriter une communauté de jésuites séminaristes. Le 1er cours a été donné le 28 août 1553 dans le Cloître qui est à l’origine du Colegio do Espirito Santo. Le 15 avril 1559 est la date qui a été retenue comme la naissance de la 2nde université du Portugal (d’après une bulle papale). Fermée en 1759 par le Marquis de Pombal, elle ne rouvrira qu’en 1973 comme université publique. Sa devise est tirée de vers du poète Luis de Camoes : « Honesto estudo com longa experiência misturado » (honnête étude avec longue expérience).

evora

Très très belle université, nous avons tous les 3 beaucoup aimés, surtout Mister Freeze. Miss Ratatouille ne comprenait pas trop le terme d’étudiants, elle disait, en voyant le réfectoire : « ah, mais c’est là que les enfants mangent ? ». Nous nous sommes donc lancés dans l’explication de l’après primaire, puis l’après collège, puis l’après lycée… « ah bon tout ça ?!? Et moi ? Je serai une étudiante aussi un jour ? » Nous l’espérons mon cœur, nous l’espérons.

Tout autour du cloître, s’ouvrent diverses salles de cours toutes dotées de chaires et décorées d’azulejos illustrant la matière enseignée. Au centre, la salle des actes, où l’on remet les diplômes, est assez solennelle et elle aussi décorée d’azulejos.

Puis l’on continue dans les étages qui servaient de dortoirs aux jésuites, et qui sont désormais les salles des professeurs. Une petite chapelle joliment sculptée et une bibliothèque très belle sont présentes.

Je n’ai pas fait de photos de la bibliothèque parce qu’elle était occupée par des étudiants en plein travail. En fait, passé le cloître, j’ai eu le sentiment d’intrusion et de ne pas y avoir ma place. La dame de la boutique nous a expliqué que les élèves étaient en vacances, mais que l’université n’était pas fermée pour autant. En effet, différents cours en petit comité, ateliers, conférences etc… se tenaient tout l’été. Elle vaut malgré tout le coup d’être visitée.

Petite anecdote : mon père faisant collection de boîtes à pilules, Miss Ratatouille a voulu lui en trouver une. N’en voyant pas, Mister Freeze demande à la dame qui nous répond qu’il n’y en a pas mais que c’est une bonne idée qu’elle va suggérer parce qu’il y a des cours de pharmacologie. Donc si vous trouvez des boîtes à pilules lors de votre prochain voyage, pensez à nous 😉

Tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 9h à 20h (10h à 19h30 en été)

Tarifs : 3€ adultes / gratuit moins de 12 ans

Portugal 2019 – Oceanorium

Nous voici en vacances au Portugal pour 3 semaines. Au programme : des visites mais surtout beaucoup de repos.

Aujourd’hui nous avons visité l’Oceanorium de Lisbonne.

Posé sur l’eau dans l’ancien bassin des Olivais, c’est sans doute la tentative la plus audacieuse de l’Expo 1998. Guide du Routard 2018

Le pont Vasco de Gama, la gare do Oriente et l’Oceanorium

Une exposition temporaire (pas si temporaire que cela finalement parce que nous l’avions déjà vu en 2016) présente différents aquascaping. Je trouve ça tellement reposant, calme et paisible.

Tout tourne autour du bassin central qui contient l’équivalent de 4 piscines olympiques. Là, on peut y voir des poissons de haute mer comme des requins, un poisson-lune, des raies, etc…

Nous avons pu voir les plongeurs en plein ouvrage : nettoyage des fonds ainsi que des parois, et alimentation des requins et autres gros poissons. Les enfants leur faisaient coucou de la main et ils répondaient. La seule interaction entre le monde marin et le monde humain.

Les loutres et les pingouins ont toujours autant de succès.

J’adore cet endroit, passionnant comme relaxant que ce soit pour les petits comme pour les grands. Je pourrais rester des heures à les regarder. On y apprend des choses, on découvre, on redécouvre, on s’étonne, on s’interroge. Bref je ne peux que vous conseiller, vous inciter à aller le voir.

Oceanorium de Lisboa – Parque das Naçoes

17,10€ plein tarif / 11,70€ 4 à 12 ans / gratuit pour les moins de 3 ans

Nous avons ensuite déjeuné dans un resto trouvé sur TripAdvisor. Pour 8,50€ le menu unique comprend le pain et les olives, le plat, la soupe ou le dessert. Monsieur a pris un hamburger, Petite Puce des spaghettis aux boulettes de viande et moi un bitoque (spécialité portugaise) composé de viande, un oeuf sur le plat, riz et frites. Dommage que les dernières n’aient pas été assez cuites…

Portugal 2018 – Praça do Comércio

Ou Place du Commerce, elle se situe dans la Baixa, entre le quartier du Rossio et le Tage. C’est la partie la plus basse et la plus plate de Lisbonne. C’est l’une des plus belles places d’Europe.

La Praça do Comércio n’a pas toujours existé. En effet, elle est l’oeuvre du Marquis de Pombal qui l’a construit après le tremblement de terre de 1755. En fait, c’est tout le quartier de la Baixa et même plus loin qui a été détruit.Praça do ComércioTout cela, et même plus encore, nous l’apprenons au Lisboa Story CentreIl est situé sur la Praça et est dédié à l’histoire de Lisbonne. Nouvelle pépite trouvée sur le Guide du Routard.

C’est un musée interactif, ludique et abordable (dans tous les sens du terme) pour toutes les générations. Sa scénographie m’a fait pensé à celle du musée des Civilisations à Ottowa, juste sublime.

C’est grâce à sa présentation moderne que l’on est emporté dans l’histoire de Lisbonne. En effet, plusieurs techniques sont utilisées :

  • audiovisuel
  • digital
  • cinéma

Des audioguides (disponibles en français) sont inclus dans le prix de l’entrée et sont nécessaires dans le parcours puisqu’ils se déclenchent automatiquement de salles en salles (en tout 14).Praça do ComércioLe clou du spectacle : un film très bien réalisé d’environ 20 min qui nous fait vivre le tremblement de terre et le tsunami de 1755. Attention cependant avec les jeunes enfants, le film est très réaliste donc un peu dur. Notre puce a passé les 3/4 du temps la tête dans mes bras. Donc je le conseillerais vers 10 ans. Praça do ComércioLa dernière pièce est dédiée quant à elle à la Praça do Comércio (ou plutôt le Terreiro do Paço pour les Lisboètes) et son évolution de 1755 à nos jours. Elle est de place apparat avec les Cais das Colunas qui étaient considérées de portes d’entrée du Portugal, à piétonne en passant par parking. C’est une visite que nous recommandons +++ pour comprendre un peu mieux cette superbe ville.Praça 4Tarif : 7€ pour les adultes, 3€ pour les enfants de 6 à 15 ans.