Nous avions projeté de partir aux Etats-Unis, à Denver exactement. Mais 3 semaines avant le départ, je me suis résolue à annuler le voyage puisque le Président Joe Biden n’avait toujours pas ouvert ses frontières aux touristes européens. Nous espérons vivement y aller l’année prochaine.
Après moults réflexions, nous avons décidés de partir au Portugal dans la famille de Mister Freeze.
Dans un style manuélin et roccoco, le palais d’été de Queluz fut construit en 1747. Les travaux s’interrompirent lors du tremblement de terre de 1755, pour reprendre en 1758. Cette interruption influença d’ailleurs l’architecte.
Le prince régent et son épouse s’y installent en 1794 après l’incendie du palais d’Ajuda, palais royal en titre.
Il fallut du reste y ajouter un étage pour loger les 9 enfants du Roi et de la Reine.
1807 annonce l’arrivée des troupes de Napoléon au Portugal. Ceci précipita le départ de la famille royale au Brésil. La Cour revint en 1821 mais pour peu de temps.
C’est depuis 1934 que le palais est ouvert au publique suite à un énorme incendie qui demanda une importante restauration. Le palais de Queluz est souvent qualifié de Versailles portugais, même s’il est beaucoup plus petit.
L’une des ailes du palais accueille désormais les Chefs d’Etats étrangers lors des visites officielles.
Sala de Mangas, sala dos Embaixadores et les jardins
Les différentes salles du palais de Queluz
Sala de Mangas
Les azulejos polychromes montrent l’étendue des colonies portugaises à travers le monde. Seule salle à avoir survécu à l’incendie de 1934. Cette salle est superbe de part ces couleurs typiques portugaises mais originales parce qu’on y trouve du jaune et du violet en plus. C’est une pièce où l’on se sent bien parce que pas écrasé par le rococo.
Sala dos Embaixadores
Dessinée en 1757, elle est appelée Salle du trône ou Hall des miroirs. Elle en impose ! Avec tous ces miroirs, ces fauteuils imposants et ce carrelage en damier noir et blanc.
Salle du bal, la chapelle, chambres de reines et salle à manger
La chapelle
La religion avait une place prépondérante sous le règne de Maria Ière. La chapelle fut la première pièce à être finie et fut consacrée en 1752. Assez sombre, les dorures sont cependant très bien mises en valeur.
Le boudoir de la Reine
Le motif en grillage sur le plafond se reflète dans le dessin sur le sol marqueté. On se croirait dans une pergola. Elle est richement décorée et très féminine.
Salle du bal, Athéna gardienne des jardins et salle des Embassadeurs
La chambre du Roi
De forme carrée, elle donne l’impression d’être circulaire. Entre les colonnes, qui soutiennent le plafond en forme de dôme, se trouvent des cartouches peintes de scènes tirées de Don Quichotte. La chambre est assez sombre, ce qui donne une atmosphère mystérieuse mais très masculine à la pièce.
Les jardins
La particularité est ces murs de plus de 100m de long qui longent le canal d’inspiration flamande. En effet, ils sont décorés de panneaux d’azulejos représentant des paysages marins. Les jardins sont très propres et les statues d’une blancheur immaculée. La promenade est très agréable.
La chambre du Roi, le boudoir de la Reine et les jardins
Oui nous avons visité un palais royal le jour de la Fête Nationale française ! (ouais on a l’âme rebelle dans la famille lol). Miss Ratatouille a forcément apprécié le bleu de la façade. Je vous partage quelques-unes de ses photos (ainsi que sa passion pour les lustres).
Nous étions seuls dans le palais, appréciable mais triste et déroutant. Allons-nous retrouver un semblant de vie normale un jour ?
Tarifs
-6 ans = gratuit / 6-17 ans = 8,50€ / 18-64 ans = 10€ / +65 ans = 8,50€, remise si l’on prend les billets en ligne.
Comme l’année passée, nous découvrons une nouvelle ville portugaise : Evora.
Capitale de la région de l’Alentejo, la ville d’Evora est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986. Située à environ 120 km de Lisbonne, Evora offre le calme et le charme d’une ville provinciale. Chaque période historique a apporté sa pierre (c’est le cas de le dire) : du Néolithique au 18ème siècle.
Cromlech d’Os Almendres
En 1960, un monument préhistorique (« Cromlech ») est découvert. Près d’une centaine de « menhirs » aux dimensions et aux formes variées sont placés dans une formation semi-elliptique selon un axe Est-Ouest. Les recherches durant les années 70 et 90 ont confirmé que l’installation des pierres a été faite entre les 6ème et 4ème millénaires avant J-C durant la période mégalithique très active dans la région de l’Alentejo.
Au bout de 4km de route très cabossée (4×4 et SUV sont les bienvenus), la singularité du site s’offre à nous. Actuellement 92 pierres sont encore visibles, 92 pierres qui ont traversé l’Histoire.
Miss Ratatouille, qui a récemment été au parc Astérix, a tout de suite fait l’amalgame avec les menhirs d’Obélix… (au secours !). Elle a cependant tenté de retrouver les gravures sur les pierres, sans succès (et donc elle n’a pas aimé…).
Comme pour Skara Brae dans les Orcades en Ecosse, je me sens très petite devant de tels sites et une grande humilité m’envahit. Le site portugais (entre -5000 et -3000) est plus ancien que l’écossais (-3200) et même que Stonehendge (entre -2800 et -1100).
Près du village de Guadalupe, avant Evora / ouvert tout le temps
Gratuit
Sé Catedral de Evora
De son véritable nom Cathédrale Basilique de Notre-Dame-de-l’Assomption, elle est construite en 1186, consacrée en 1204 et achevée en 1250. Son clocher en forme de pomme-de-pin est visible depuis des kilomètres à la ronde. Elle traduit la transition entre les architectures romanes et gothiques.
Plusieurs combinaisons de tickets d’entrée sont possibles :
1,50€ la cathédrale seule
2,50€ la cathédrale + le cloître
3,50€ la cathédrale + le cloître + la tour
4,50€ la cathédrale + le cloître + la tour + musée des Arts Sacrés
Nous avons choisi la formule à 3,50€ parce que nous voulions faire le musée d’Evora et que nous ne voulions pas accabler Miss Ratatouille.
La Tour
La visite commence par la tour. Nous sommes d’abord montés sur la terrasse panoramique. Là, une vue à 360° où l’on voyait loin tellement le ciel était dégagé (initialement nous devions aller à Sintra mais le temps était très nuageux avec à peine 20°C. 32°C aujourd’hui à Evora contre 39°C la semaine prochaine, notre choix ne s’est pas fait attendre). Le clocher est étonnant avec sa forme en pomme-de-pin.
Au premier niveau, se trouve le haut chœur de style manuélin. L’énorme chandelier en chêne date de 1562. Vue plongeante sur la nef centrale, superbe.
Le cloître
Nous poursuivons ensuite par le cloître. Construit en 1325 dans un style gothique, il est très sobre et épuré. Les 4 angles présentent des statues d’Apôtres.
C’est un endroit que j’aime beaucoup en général. C’est calme, paisible, un moment d’introspection.
L’intérieur de la cathédrale
Il est divisé en 3 grandes nefs. La nef principale est la plus haute, on peut y voir un autel à la gloire de Notre-Dame-de-l’ange (Senhora do O) en bois doré finement sculpté, ainsi que l’orgue qui date de 1562.
Tout au bout de la nef centrale, se trouve la chapelle majeure en marbre rose et bleu et date du 18ème siècle (ils ont détruit la gothique pour faire celle-ci).
Le mélange des courants artistiques et des matériaux est surprenant, quelque peu confus. Certaines parties des nefs ont été un peu trop restaurées et cela se voit, dommage.
Dans le centre historique, tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h30 (de 9h à 16h50 entre juillet et septembre)
Tarifs adultes ci-dessus / gratuit moins de 12 ans
Le temple romain
Dédié à Diane, il date de la 1ère moitié du 1er siècle après J-C. Il est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. On doit son très état de conservation au fait qu’il ait été incrusté à une tour du Château d’Evora durant le Moyen-Age et seulement dégagé au 19ème siècle.
Je n’ai jamais été à Rome ou en Grèce, c’est la 1ère fois que je me suis retrouvée face à un édifice de cette période. J’étais fascinée et stupéfaite que cela soit encore debout et avec quelle finesse il pouvait être décoré. Il est, en plus, très photogénique.
Dans le centre historique / ouvert tout le temps
Gratuit
Musée d’Evora
Totalement refait en 2009 (mais datant de 1915), le musée présente un espace de collections permanentes (du Néolithique au Contemporain) ainsi qu’un espace d’expositions temporaires.
On n’imagine pas, en y entrant, le dédale de pièces que le musée peut contenir. Ce que je leur reproche c’est un manque de cohérence entre chaque pièces (on commence au 16ème siècle, puis à l’époque romaine, puis au 15ème siècle pour finir par le Néolithique en passant par des peintures des années 60-80).
En revanche ils ont de très belles peintures de peintres Flamands et des vestiges archéologiques. Le musée est très bien éclairé, les salles permettent d’apprécier les œuvres.
Dans le centre historique, à côté de la cathédrale / tous les jours de 10h à 18h (9h30 à 17h30 de novembre à mars)
Tarifs : 3€ adultes / gratuit moins de 14 ans
L’université
La fondation de l’Université de Evora remonte au 16ème siècle pour abriter une communauté de jésuites séminaristes. Le 1er cours a été donné le 28 août 1553 dans le Cloître qui est à l’origine du Colegio do Espirito Santo. Le 15 avril 1559 est la date qui a été retenue comme la naissance de la 2nde université du Portugal (d’après une bulle papale). Fermée en 1759 par le Marquis de Pombal, elle ne rouvrira qu’en 1973 comme université publique. Sa devise est tirée de vers du poète Luis de Camoes : « Honesto estudo com longa experiência misturado » (honnête étude avec longue expérience).
Très très belle université, nous avons tous les 3 beaucoup aimés, surtout Mister Freeze. Miss Ratatouille ne comprenait pas trop le terme d’étudiants, elle disait, en voyant le réfectoire : « ah, mais c’est là que les enfants mangent ? ». Nous nous sommes donc lancés dans l’explication de l’après primaire, puis l’après collège, puis l’après lycée… « ah bon tout ça ?!? Et moi ? Je serai une étudiante aussi un jour ? » Nous l’espérons mon cœur, nous l’espérons.
Tout autour du cloître, s’ouvrent diverses salles de cours toutes dotées de chaires et décorées d’azulejos illustrant la matière enseignée. Au centre, la salle des actes, où l’on remet les diplômes, est assez solennelle et elle aussi décorée d’azulejos.
Puis l’on continue dans les étages qui servaient de dortoirs aux jésuites, et qui sont désormais les salles des professeurs. Une petite chapelle joliment sculptée et une bibliothèque très belle sont présentes.
Je n’ai pas fait de photos de la bibliothèque parce qu’elle était occupée par des étudiants en plein travail. En fait, passé le cloître, j’ai eu le sentiment d’intrusion et de ne pas y avoir ma place. La dame de la boutique nous a expliqué que les élèves étaient en vacances, mais que l’université n’était pas fermée pour autant. En effet, différents cours en petit comité, ateliers, conférences etc… se tenaient tout l’été. Elle vaut malgré tout le coup d’être visitée.
Petite anecdote : mon père faisant collection de boîtes à pilules, Miss Ratatouille a voulu lui en trouver une. N’en voyant pas, Mister Freeze demande à la dame qui nous répond qu’il n’y en a pas mais que c’est une bonne idée qu’elle va suggérer parce qu’il y a des cours de pharmacologie. Donc si vous trouvez des boîtes à pilules lors de votre prochain voyage, pensez à nous 😉
Tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 9h à 20h (10h à 19h30 en été)
Ma puce avait un anniversaire sur Paris. Je me suis retrouvée seule pour 2h, le moment idéal pour aller voir une exposition ! Elle a d’ailleurs râlé parce que j’allais voir une exposition sans elle…. C’est bon, je lui ai passé le virus !!!
De Gare du Nord, direction le musée du Luxembourg. J’aime m’y rendre en traversant le jardin du Luxembourg. Il pleuvait mais il y avait du monde, notamment autour d’un kiosque où un orchestre jouait les mélodies de ABBA. Je suis partie sur la mélodie de Grease.
Arrivée au musée, pas de queue, étrange… Mais c’est qu’en fait, le musée était quasiment vide !!! C’est bien la ère fois que j’ai pu visité une exposition en profitant autant des œuvres. Prendre le temps d’observer, étudier, lire les cartels. Bref le rêve !
L’exposition
Nabi est le nom que se sont donnés les jeunes peintres qui se regroupent autour de Paul Sérusier vers 1888. Le terme « nabi » en arabe, ou nabiim en hébreu, signifie dans un sens actif « orateur » ou « annonciateur », ou dans un sens passif « celui qui est ravi dans une extase » ou « appelé par l’esprit ». En Occident, nabi a été traduit par « prophète », « illuminé » ou encore « celui qui reçoit les paroles de l’au-delà » », « l’inspiré de Dieu ». Source Wikipédia
Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson et Vallotton ont défendu un art en lien direct avec la vie. Ils ont créé des œuvres originales, joyeuses et rythmées, destinées à agrémenter les intérieurs contemporains. Source Musée du Luxembourg
L’exposition se compose de 4 salles :
Femmes au jardin
Intérieurs
L’Art nouveau
Rites sacrés
La place de la femme est importante dans l’art nabi. Elle est souvent liée à la nature. Les modèles sont la plus part du temps des modèles familiers des peintres : sœurs, fiancées…
Très tôt, les Nabis auront des commandes pour orner les intérieurs de riches familles (souvent des amis ou des mécènes). Ici, il n’est plus question de nature mais de retrouver son propre décor intérieur comme dans un reflet de la réalité.
Découvert lors de l' »Exposition de la gravure japonaise » à l’Ecole des beaux-arts de Paris, le japonisme s’intègre peu à peu dans l’art des Nabis. L’estampe en photo ci-dessus m’a fait pensé à l’exposition « Van Gogh et la nuit étoilée » à l’atelier les lumières.
L’art nabi est un art absolu et se veut accessible à tous. Ainsi, les Nabis ont innové dans le domaine de la tapisserie, du papier peint, du vitrail et de la céramique. Petit clin d’œil à mon côté brodeuse.
Certains artistes se sont tournés vers des sujets plus symbolistes, en lien avec la spiritualité, la philosophie, la poésie et l’ésotérisme.
C’était un plaisir de découvrir ce courant artistiques dans ces conditions plus qu’agréables. Je connaissais peu l’art nabi, précurseur de l’Art nouveau et voulant rompre avec l’impressionnisme.
Du 13 mars au 30 juin 2019 au musée du Luxembourg, métro Cluny-La Sorbonne (ligne 10) ou Saint-Sulpice (ligne 4) ou RER B Luxembourg, 13€ plein tarif (+ 1,5€ sur internet) / 9€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 16 ans
Notre-Dame
Ayant encore du temps devant moi avant d’aller chercher ma puce, j’ai décidé d’aller voir les dégâts de Notre-Dame-de-Paris.
J’ai marché du musée du Luxembourg jusqu’à l’île de la Cité en passant par la place Saint-Michel.
Le Petit-Pont est fermé avec des policiers en garde, et un mur en taule cache la base de la cathédrale.
J’ai voulu faire tout le tour pour me rendre compte à quel point Notre-Dame est défigurée mais toujours présente, majestueuse malgré l’absence du toit, de certaines fenêtres et de sa flèche. Sur le Parvis, il y a plusieurs barnums pour protéger des pierres, des statues montées sur des rayonnages. Les travaux ont du commencer mais prenons le temps de l’aider à renaître de ses cendres sans précipitation.
Dernier jour de vacances, dernière sortie avec la puce. J’ai eu envie de lui faire découvrir (en fait moi aussi) une autre manière d’aller au musée et voir des œuvres. Nous sommes donc allées à l’Atelier des Lumières voir l’exposition Gustav Klimt.
Il ne reste qu’1 semaine pour voir cette exposition et malheureusement tout est complet. Nous sommes chanceuses !
J’ai eu l’impression de rentrer dans une attraction du Futuroscope. Les murs sont noirs partout, le personnel a un uniforme peu commun et les directives avant de rentrer sont :
pas de flash
silence
ne pas se mettre contre les murs
Né le à Baumgarten et mort le à Vienne, est un peintre symboliste autrichien, et l’un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne. Peintre de figures, sujets allégoriques, nus, portraits, paysages, il est aussi dessinateur, décorateur, peintre de cartons de tapisseries et de mosaïques, céramiste et lithographe.
Nous avons pris le train en marche. La salle est immense, c’est très surprenant. Des personnes étaient debout, certaines déambulaient mais beaucoup étaient assises ou carrément couchées. Nous avons opté pour le assis/couché.
Le visionnage fini, 2 autres expositions ont suivi : Hundertwasser et une autre dont j’ai oublié le nom mais qui m’a mise très mal à l’aise (tant par le sujet : des chiffres et des lettres en noir et blanc du début à la fin, que par la musique). Puis nous avons repris le début de Klimt.
Nous avons beaucoup aimé ma puce et moi (elle ne voulait plus partir d’ailleurs). C’est une expérience à vivre. Le montage est très harmonieux et la musique colle parfaitement aux scènes projettées.
La prochaine exposition débute le 22 février avec Van Gogh. Cela m’a donné une idée de thème. Puisque nous n’habitons pas trop loin de sa maison à Auvers-sur-Oise dans le Val d’Oise, je voudrais aller la visiter avec ma puce pour ensuite aller voir l’exposition à l’Atelier des Lumières (ou l’inverse).
du 13 avril au 11 novembre 2018 (prolongé jusqu’au 6 janvier 2019) à l’Atelier des Lumières,
métro Saint-Maur (ligne 3), Saint-Ambroise (ligne 9) ou Père Lachaise (ligne 2)
14,5€ plein tarif / 11,5€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 5 ans
Rien de tel que les vacances pour faire le plein de culture. Alors je me suis rendue, seule cette fois-ci, à l’exposition Mucha au musée du Luxembourg. J’ai d’abord traversé le jardin du Luxembourg.
Et puis j’ai fait la queue… Jusqu’à ce que je me rende compte que ceux qui ont déjà des billets pouvaient passer directement et ne pas faire la queue… Tant mieux parce qu’il faisait un froid de canard !
Comme pour toutes les expositions au musée du Luxembourg (en fait pour toutes les expositions parisiennes je crois) il y avait énormément de monde. Si vous pouvez, je vous conseille de laisser votre manteau au vestiaire parce qu’entre le monde et le chauffage, il fait très chaud à l’intérieur.
Qui dit monde dit attendre, attendre de pouvoir lire les écriteaux, attendre de pouvoir admirer les œuvres. Ca fait malheureusement parti du jeu lorsque l’on va dans les musées.
De son nom complet, Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l’Empire d’Autriche, aujourd’hui se trouve en République tchèque) le et mort à Prague le (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau. Source : Wikipédia
L’exposition est découpée en 6 parties :
Un bohémien à Paris
Un inventeur d’images
Mucha, le cosmpolite
Mucha, le mystique
Mucha, le patriote
Artiste et philosophe
C’est en 1895 que Mucha connaîtra la célébrité grâce à sa 1ère affiche pour Sarah Bernhardt, la plus grande actrice de l’époque.
Mucha est un artiste complet : peintre, sculpteur, photographe, décorateur, mais aussi professeur. En 1904, il sera qualifié du plus grand artiste décoratif du monde.
Peu à peu ses convictions politiques et humanistes l’amènent à entreprendre de la peinture d’histoire portées par une vision sociale et philosophique.
Le découpage est très bien fait, cela nous permet de comprendre exactement l’évolution des œuvres de Mucha. J’ai notamment appris qu’il a été franc-maçon qui l’influencera dans ses créations jusqu’à la fin de sa vie.
du 12 septembre 2018 au 27 janvier 2019 au Musée du Luxembourg,
métro Cluny-La Sorbonne (ligne 10) ou Saint-Sulpice (ligne 4) ou RER B Luxembourg
13€ plein tarif / 9€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 16 ans