Portugal 2019 – Evora

Comme l’année passée, nous découvrons une nouvelle ville portugaise : Evora.

Capitale de la région de l’Alentejo, la ville d’Evora est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986. Située à environ 120 km de Lisbonne, Evora offre le calme et le charme d’une ville provinciale. Chaque période historique a apporté sa pierre (c’est le cas de le dire) : du Néolithique au 18ème siècle.

Cromlech d’Os Almendres

En 1960, un monument préhistorique (« Cromlech ») est découvert. Près d’une centaine de « menhirs » aux dimensions et aux formes variées sont placés dans une formation semi-elliptique selon un axe Est-Ouest. Les recherches durant les années 70 et 90 ont confirmé que l’installation des pierres a été faite entre les 6ème et 4ème millénaires avant J-C durant la période mégalithique très active dans la région de l’Alentejo.

Evora

Au bout de 4km de route très cabossée (4×4 et SUV sont les bienvenus), la singularité du site s’offre à nous. Actuellement 92 pierres sont encore visibles, 92 pierres qui ont traversé l’Histoire.

Miss Ratatouille, qui a récemment été au parc Astérix, a tout de suite fait l’amalgame avec les menhirs d’Obélix… (au secours !). Elle a cependant tenté de retrouver les gravures sur les pierres, sans succès (et donc elle n’a pas aimé…).

Comme pour Skara Brae dans les Orcades en Ecosse, je me sens très petite devant de tels sites et une grande humilité m’envahit. Le site portugais (entre -5000 et -3000) est plus ancien que l’écossais (-3200) et même que Stonehendge (entre -2800 et -1100).

Près du village de Guadalupe, avant Evora / ouvert tout le temps

Gratuit

Sé Catedral de Evora

De son véritable nom Cathédrale Basilique de Notre-Dame-de-l’Assomption, elle est construite en 1186, consacrée en 1204 et achevée en 1250. Son clocher en forme de pomme-de-pin est visible depuis des kilomètres à la ronde. Elle traduit la transition entre les architectures romanes et gothiques.

Evora

Plusieurs combinaisons de tickets d’entrée sont possibles :

  • 1,50€ la cathédrale seule
  • 2,50€ la cathédrale + le cloître
  • 3,50€ la cathédrale + le cloître + la tour
  • 4,50€ la cathédrale + le cloître + la tour + musée des Arts Sacrés

Nous avons choisi la formule à 3,50€ parce que nous voulions faire le musée d’Evora et que nous ne voulions pas accabler Miss Ratatouille.

La Tour

La visite commence par la tour. Nous sommes d’abord montés sur la terrasse panoramique. Là, une vue à 360° où l’on voyait loin tellement le ciel était dégagé (initialement nous devions aller à Sintra mais le temps était très nuageux avec à peine 20°C. 32°C aujourd’hui à Evora contre 39°C la semaine prochaine, notre choix ne s’est pas fait attendre). Le clocher est étonnant avec sa forme en pomme-de-pin.

Au premier niveau, se trouve le haut chœur de style manuélin. L’énorme chandelier en chêne date de 1562. Vue plongeante sur la nef centrale, superbe.

Le cloître

Nous poursuivons ensuite par le cloître. Construit en 1325 dans un style gothique, il est très sobre et épuré. Les 4 angles présentent des statues d’Apôtres.

C’est un endroit que j’aime beaucoup en général. C’est calme, paisible, un moment d’introspection.

L’intérieur de la cathédrale

Il est divisé en 3 grandes nefs. La nef principale est la plus haute, on peut y voir un autel à la gloire de Notre-Dame-de-l’ange (Senhora do O) en bois doré finement sculpté, ainsi que l’orgue qui date de 1562.

Tout au bout de la nef centrale, se trouve la chapelle majeure en marbre rose et bleu et date du 18ème siècle (ils ont détruit la gothique pour faire celle-ci).

Le mélange des courants artistiques et des matériaux est surprenant, quelque peu confus. Certaines parties des nefs ont été un peu trop restaurées et cela se voit, dommage.

Evora

Dans le centre historique, tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h30 (de 9h à 16h50 entre juillet et septembre)

Tarifs adultes ci-dessus / gratuit moins de 12 ans

Le temple romain

Dédié à Diane, il date de la 1ère moitié du 1er siècle après J-C. Il est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. On doit son très état de conservation au fait qu’il ait été incrusté à une tour du Château d’Evora durant le Moyen-Age et seulement dégagé au 19ème siècle.

Je n’ai jamais été à Rome ou en Grèce, c’est la 1ère fois que je me suis retrouvée face à un édifice de cette période. J’étais fascinée et stupéfaite que cela soit encore debout et avec quelle finesse il pouvait être décoré. Il est, en plus, très photogénique.

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Dans le centre historique / ouvert tout le temps

Gratuit

Musée d’Evora

Totalement refait en 2009 (mais datant de 1915), le musée présente un espace de collections permanentes (du Néolithique au Contemporain) ainsi qu’un espace d’expositions temporaires.

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On n’imagine pas, en y entrant, le dédale de pièces que le musée peut contenir. Ce que je leur reproche c’est un manque de cohérence entre chaque pièces (on commence au 16ème siècle, puis à l’époque romaine, puis au 15ème siècle pour finir par le Néolithique en passant par des peintures des années 60-80).

En revanche ils ont de très belles peintures de peintres Flamands et des vestiges archéologiques. Le musée est très bien éclairé, les salles permettent d’apprécier les œuvres.

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Dans le centre historique, à côté de la cathédrale / tous les jours de 10h à 18h (9h30 à 17h30 de novembre à mars)

Tarifs : 3€ adultes / gratuit moins de 14 ans

L’université

La fondation de l’Université de Evora remonte au 16ème siècle pour abriter une communauté de jésuites séminaristes. Le 1er cours a été donné le 28 août 1553 dans le Cloître qui est à l’origine du Colegio do Espirito Santo. Le 15 avril 1559 est la date qui a été retenue comme la naissance de la 2nde université du Portugal (d’après une bulle papale). Fermée en 1759 par le Marquis de Pombal, elle ne rouvrira qu’en 1973 comme université publique. Sa devise est tirée de vers du poète Luis de Camoes : « Honesto estudo com longa experiência misturado » (honnête étude avec longue expérience).

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Très très belle université, nous avons tous les 3 beaucoup aimés, surtout Mister Freeze. Miss Ratatouille ne comprenait pas trop le terme d’étudiants, elle disait, en voyant le réfectoire : « ah, mais c’est là que les enfants mangent ? ». Nous nous sommes donc lancés dans l’explication de l’après primaire, puis l’après collège, puis l’après lycée… « ah bon tout ça ?!? Et moi ? Je serai une étudiante aussi un jour ? » Nous l’espérons mon cœur, nous l’espérons.

Tout autour du cloître, s’ouvrent diverses salles de cours toutes dotées de chaires et décorées d’azulejos illustrant la matière enseignée. Au centre, la salle des actes, où l’on remet les diplômes, est assez solennelle et elle aussi décorée d’azulejos.

Puis l’on continue dans les étages qui servaient de dortoirs aux jésuites, et qui sont désormais les salles des professeurs. Une petite chapelle joliment sculptée et une bibliothèque très belle sont présentes.

Je n’ai pas fait de photos de la bibliothèque parce qu’elle était occupée par des étudiants en plein travail. En fait, passé le cloître, j’ai eu le sentiment d’intrusion et de ne pas y avoir ma place. La dame de la boutique nous a expliqué que les élèves étaient en vacances, mais que l’université n’était pas fermée pour autant. En effet, différents cours en petit comité, ateliers, conférences etc… se tenaient tout l’été. Elle vaut malgré tout le coup d’être visitée.

Petite anecdote : mon père faisant collection de boîtes à pilules, Miss Ratatouille a voulu lui en trouver une. N’en voyant pas, Mister Freeze demande à la dame qui nous répond qu’il n’y en a pas mais que c’est une bonne idée qu’elle va suggérer parce qu’il y a des cours de pharmacologie. Donc si vous trouvez des boîtes à pilules lors de votre prochain voyage, pensez à nous 😉

Tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 9h à 20h (10h à 19h30 en été)

Tarifs : 3€ adultes / gratuit moins de 12 ans

Exposition « Les Nabis et le décor » – Paris

Les Nabis et le décor

Profiter

Ma puce avait un anniversaire sur Paris. Je me suis retrouvée seule pour 2h, le moment idéal pour aller voir une exposition ! Elle a d’ailleurs râlé parce que j’allais voir une exposition sans elle…. C’est bon, je lui ai passé le virus !!!

De Gare du Nord, direction le musée du Luxembourg. J’aime m’y rendre en traversant le jardin du Luxembourg. Il pleuvait mais il y avait du monde, notamment autour d’un kiosque où un orchestre jouait les mélodies de ABBA. Je suis partie sur la mélodie de Grease.

Arrivée au musée, pas de queue, étrange… Mais c’est qu’en fait, le musée était quasiment vide !!! C’est bien la ère fois que j’ai pu visité une exposition en profitant autant des œuvres. Prendre le temps d’observer, étudier, lire les cartels. Bref le rêve !

L’exposition

Nabi est le nom que se sont donnés les jeunes peintres qui se regroupent autour de Paul Sérusier vers 1888. Le terme « nabi » en arabe, ou nabiim en hébreu, signifie dans un sens actif « orateur » ou « annonciateur », ou dans un sens passif « celui qui est ravi dans une extase » ou « appelé par l’esprit ». En Occident, nabi a été traduit par « prophète », « illuminé » ou encore « celui qui reçoit les paroles de l’au-delà » », « l’inspiré de Dieu ». Source Wikipédia

Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson et Vallotton ont défendu un art en lien direct avec la vie. Ils ont créé des œuvres originales, joyeuses et rythmées, destinées à agrémenter les intérieurs contemporains. Source Musée du Luxembourg

L’exposition se compose de 4 salles :

  • Femmes au jardin
  • Intérieurs
  • L’Art nouveau
  • Rites sacrés
Nabis

La place de la femme est importante dans l’art nabi. Elle est souvent liée à la nature. Les modèles sont la plus part du temps des modèles familiers des peintres : sœurs, fiancées…

Très tôt, les Nabis auront des commandes pour orner les intérieurs de riches familles (souvent des amis ou des mécènes). Ici, il n’est plus question de nature mais de retrouver son propre décor intérieur comme dans un reflet de la réalité.

Découvert lors de l' »Exposition de la gravure japonaise » à l’Ecole des beaux-arts de Paris, le japonisme s’intègre peu à peu dans l’art des Nabis. L’estampe en photo ci-dessus m’a fait pensé à l’exposition « Van Gogh et la nuit étoilée » à l’atelier les lumières.

Nabis

L’art nabi est un art absolu et se veut accessible à tous. Ainsi, les Nabis ont innové dans le domaine de la tapisserie, du papier peint, du vitrail et de la céramique. Petit clin d’œil à mon côté brodeuse.

Nabis

Certains artistes se sont tournés vers des sujets plus symbolistes, en lien avec la spiritualité, la philosophie, la poésie et l’ésotérisme.

C’était un plaisir de découvrir ce courant artistiques dans ces conditions plus qu’agréables. Je connaissais peu l’art nabi, précurseur de l’Art nouveau et voulant rompre avec l’impressionnisme.

Du 13 mars au 30 juin 2019 au musée du Luxembourg, métro Cluny-La Sorbonne (ligne 10) ou Saint-Sulpice (ligne 4) ou RER B Luxembourg, 13€ plein tarif (+ 1,5€ sur internet) / 9€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 16 ans

Notre-Dame

Ayant encore du temps devant moi avant d’aller chercher ma puce, j’ai décidé d’aller voir les dégâts de Notre-Dame-de-Paris.

J’ai marché du musée du Luxembourg jusqu’à l’île de la Cité en passant par la place Saint-Michel.

Nabis

Le Petit-Pont est fermé avec des policiers en garde, et un mur en taule cache la base de la cathédrale.

Nabis

J’ai voulu faire tout le tour pour me rendre compte à quel point Notre-Dame est défigurée mais toujours présente, majestueuse malgré l’absence du toit, de certaines fenêtres et de sa flèche. Sur le Parvis, il y a plusieurs barnums pour protéger des pierres, des statues montées sur des rayonnages. Les travaux ont du commencer mais prenons le temps de l’aider à renaître de ses cendres sans précipitation.

Exposition Gustav Klimt – Paris

Dernier jour de vacances, dernière sortie avec la puce. J’ai eu envie de lui faire découvrir (en fait moi aussi) une autre manière d’aller au musée et voir des œuvres. Nous sommes donc allées à l’Atelier des Lumières voir l’exposition Gustav Klimt.

Il ne reste qu’1 semaine pour voir cette exposition et malheureusement tout est complet. Nous sommes chanceuses !

J’ai eu l’impression de rentrer dans une attraction du Futuroscope. Les murs sont noirs partout, le personnel a un uniforme peu commun et les directives avant de rentrer sont :

  • pas de flash
  • silence
  • ne pas se mettre contre les murs

Né le  à Baumgarten et mort le  à Vienne, est un peintre symboliste autrichien, et l’un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne. Peintre de figures, sujets allégoriques, nus, portraits, paysages, il est aussi dessinateur, décorateur, peintre de cartons de tapisseries et de mosaïques, céramiste et lithographe.

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Nous avons pris le train en marche. La salle est immense, c’est très surprenant. Des personnes étaient debout, certaines déambulaient mais beaucoup étaient assises ou carrément couchées. Nous avons opté pour le assis/couché.

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Le visionnage fini, 2 autres expositions ont suivi : Hundertwasser et une autre dont j’ai oublié le nom mais qui m’a mise très mal à l’aise (tant par le sujet : des chiffres et des lettres en noir et blanc du début à la fin, que par la musique). Puis nous avons repris le début de Klimt.

Nous avons beaucoup aimé ma puce et moi (elle ne voulait plus partir d’ailleurs). C’est une expérience à vivre. Le montage est très harmonieux et la musique colle parfaitement aux scènes projettées.

La prochaine exposition débute le 22 février avec Van Gogh. Cela m’a donné une idée de thème. Puisque nous n’habitons pas trop loin de sa maison à Auvers-sur-Oise dans le Val d’Oise, je voudrais aller la visiter avec ma puce pour ensuite aller voir l’exposition à l’Atelier des Lumières (ou l’inverse).

du 13 avril au 11 novembre 2018 (prolongé jusqu’au 6 janvier 2019) à l’Atelier des Lumières,

métro Saint-Maur (ligne 3), Saint-Ambroise (ligne 9) ou Père Lachaise (ligne 2)

14,5€ plein tarif / 11,5€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 5 ans

 

Exposition Mucha – Paris

Rien de tel que les vacances pour faire le plein de culture. Alors je me suis rendue, seule cette fois-ci, à l’exposition  Mucha au musée du Luxembourg. J’ai d’abord traversé le jardin du Luxembourg.

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Et puis j’ai fait la queue… Jusqu’à ce que je me rende compte que ceux qui ont déjà des billets pouvaient passer directement et ne pas faire la queue… Tant mieux parce qu’il faisait un froid de canard !

Comme pour toutes les expositions au musée du Luxembourg (en fait pour toutes les expositions parisiennes je crois) il y avait énormément de monde. Si vous pouvez, je vous conseille de laisser votre manteau au vestiaire parce qu’entre le monde et le chauffage, il fait très chaud à l’intérieur.

Qui dit monde dit attendre, attendre de pouvoir lire les écriteaux, attendre de pouvoir admirer les œuvres. Ca fait malheureusement parti du jeu lorsque l’on va dans les musées.

De son nom complet, Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l’Empire d’Autriche, aujourd’hui se trouve en République tchèque) le  et mort à Prague le  (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau.                     Source : Wikipédia

L’exposition est découpée en 6 parties :

  • Un bohémien à Paris
  • Un inventeur d’images
  • Mucha, le cosmpolite
  • Mucha, le mystique
  • Mucha, le patriote
  • Artiste et philosophe 

C’est en 1895 que Mucha connaîtra la célébrité grâce à sa 1ère affiche pour Sarah Bernhardt, la plus grande actrice de l’époque.

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Mucha est un artiste complet : peintre, sculpteur, photographe, décorateur, mais aussi professeur. En 1904, il sera qualifié du plus grand artiste décoratif du monde.

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Peu à peu ses convictions politiques et humanistes l’amènent à entreprendre de la peinture d’histoire portées par une vision sociale et philosophique.

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Le découpage est très bien fait, cela nous permet de comprendre exactement l’évolution des œuvres de Mucha. J’ai notamment appris qu’il a été franc-maçon qui l’influencera dans ses créations jusqu’à la fin de sa vie.

du 12 septembre 2018 au 27 janvier 2019 au Musée du Luxembourg,

métro Cluny-La Sorbonne (ligne 10) ou Saint-Sulpice (ligne 4) ou RER B Luxembourg

13€ plein tarif / 9€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 16 ans

 

Exposition Jazz-Matisse – Lille

En vacances pour les fêtes dans ma famille, nous devions aller au cinéma voir Le Retour de Marry Poppins mais nous avons un peu traîné.

Alors nous avons pris un goûter chez La Crêperie des Beaux-Arts. N’hésitez pas à vous y rendre. Les crêpes sont délicieuses et ils sont en train de refaire la carte des thés. Là, le patron m’a fait un mélange lui-même de thé vert et de verveine (très doux).

Séance de cinéma loupée, ma puce m’a surprise en décidant d’aller au musée…. Les enfants nous étonneront toujours !

Nous sommes donc parties pour l’exposition Jazz-Matisse au musée des Beaux-Arts. Il a été le tout 1er musée de ma puce alors qu’elle avait 3 ans.

Il est intéressant de souligner que j’ai bénéficié du tarif réduit parce que nous sommes venues après 16h30 en semaine, ma mère rentrant gratuitement avec sa carte du musée.

Henri Matisse est né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis, et est mort le 3 novembre 1954 à Nice. Il est peintre, dessinateur, graveur et sculpteur. Figure majeure du xxe siècle, son influence sur l’art de la seconde partie du siècle est considérable par l’utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs ou abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.

Source : Wikipédia

Pour le 150ème anniversaire de sa naissance, le Palais des Beaux-Arts de Lille à souhaité lui rendre hommage en exposant les 20 planches de l’album Jazz qu’il a offert au musée en 1947.

Ce sont les premières œuvres de Matisse réalisées en papiers gouachés et découpés, une technique qui deviendra sa signature. Pour compléter cet accrochage, le musée Matisse accorde le prêt exceptionnel d’Océanie, le ciel et Océanie, la mer, imprimées sur lin, reflet des expérimentations du maître, des premiers motifs découpés que l’on retrouve dans l’album Jazz.

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Ces photos ont été prises par ma puce. Elle a photographié ses œuvres préférées (de haut en bas) :

  • Le Toboggan
  • Le Cow Boy
  • L’Enterrement (qu’elle a pris pour un carrosse, nous n’avons pas osé lui expliqué)
  • Les 2 panneaux de l’Océanie (nous nous sommes amusées à retrouver des ombres de requins, dauphins, méduses, algues…)
  • L’Ecuyer, la Cavalière et le Clown

du 12 octobre 2018 au 14 janvier 2019, au Palais des Beaux-Arts de Lille,

au niveau -1, inclus dans le billet d’entrée,

7€ plein tarif / 4€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 18 ans