Rien de tel que les vacances pour faire le plein de culture. Alors je me suis rendue, seule cette fois-ci, à l’exposition Mucha au musée du Luxembourg. J’ai d’abord traversé le jardin du Luxembourg.
Et puis j’ai fait la queue… Jusqu’à ce que je me rende compte que ceux qui ont déjà des billets pouvaient passer directement et ne pas faire la queue… Tant mieux parce qu’il faisait un froid de canard !
Comme pour toutes les expositions au musée du Luxembourg (en fait pour toutes les expositions parisiennes je crois) il y avait énormément de monde. Si vous pouvez, je vous conseille de laisser votre manteau au vestiaire parce qu’entre le monde et le chauffage, il fait très chaud à l’intérieur.
Qui dit monde dit attendre, attendre de pouvoir lire les écriteaux, attendre de pouvoir admirer les œuvres. Ca fait malheureusement parti du jeu lorsque l’on va dans les musées.
De son nom complet, Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l’Empire d’Autriche, aujourd’hui se trouve en République tchèque) le et mort à Prague le (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau. Source : Wikipédia
L’exposition est découpée en 6 parties :
- Un bohémien à Paris
- Un inventeur d’images
- Mucha, le cosmpolite
- Mucha, le mystique
- Mucha, le patriote
- Artiste et philosophe
C’est en 1895 que Mucha connaîtra la célébrité grâce à sa 1ère affiche pour Sarah Bernhardt, la plus grande actrice de l’époque.
Mucha est un artiste complet : peintre, sculpteur, photographe, décorateur, mais aussi professeur. En 1904, il sera qualifié du plus grand artiste décoratif du monde.
Peu à peu ses convictions politiques et humanistes l’amènent à entreprendre de la peinture d’histoire portées par une vision sociale et philosophique.
Le découpage est très bien fait, cela nous permet de comprendre exactement l’évolution des œuvres de Mucha. J’ai notamment appris qu’il a été franc-maçon qui l’influencera dans ses créations jusqu’à la fin de sa vie.
du 12 septembre 2018 au 27 janvier 2019 au Musée du Luxembourg,
métro Cluny-La Sorbonne (ligne 10) ou Saint-Sulpice (ligne 4) ou RER B Luxembourg
13€ plein tarif / 9€ tarif réduit / gratuit pour les moins de 16 ans