Juste avant de vous parler du château, je tiens à vous parler du lieu où nous avons déjeuné. A la sortie de la ville, derrière le château, il y a un pont qui traverse l’Indre. Là, un parking et les bords su fleuve sont aménagés pour s’y promener mais aussi pour y pique-niquer. Il suffit de se rendre au Bar de la Plage qui accepte que l’on s’installe en terrasse pour pique-niquer (et met même à disposition les boules de pétanques). Je ne saurais trop vous conseiller de leur commander les boissons (ou pourquoi pas une petite glace), histoire d’entretenir ce lieu collaboratif.
D’abord construit vers le 15ème siècle, il fut brûlé pour être ensuite reconstruit au 16ème siècle et achevé au 19ème.
Ses façades, richement décorées, se reflètent dans les 2 miroirs d’eau qui le bordent, inspirant en son temps Honoré de Balzac qui le décrit comme le « diamant taillé à facettes serti par l’Indre ».
Les appartements du rez-de-chaussée restituent les décors du 19ème siècle. Le 1er étage offre une immersion à l’époque de la Renaissance.
Jusqu’en 2019, nous pouvons admirer les oeuvres de Piets’O et Peter Keene : les enchantements d’Azay qui offrent un parcours onirique. Les artistes ont eu recours aux artifices des arts du spectacle de l’époque pour créer 6 installations animées d’objets merveilleux.
Oui ce château est merveilleux. Il est pour moi, l’idéal du château de conte de fée comme on peut l’imaginer enfant. Azay-le-Rideau est, avec Villandry, mon préféré.
Sources : Azay-le-Rideau et Le Guide du Routard